La réalisatrice et scénariste américaine (Grey’s Anatomy, Scandal, Private Practice), décrite comme la femme la plus puissante de la télé américaine, raconte à la première personne comment elle a cessé de dire non à tout pour dire oui (sauf aux « cons » et à ceux qui veulent profiter d’elle) et s’ouvrir aux autres. Cette année faites comme elle et ne prenez qu’une seule résolution : Apprenez à dire OUI !
Vous pouvez ne pas connaître Shonda Rhimes (je ne vous renie pas encore), mais vous avez au moins entendu parler une fois de Grey’s Anatomy, Scandal et Murder. Ces 3 séries sont sorties de l’imaginaire de cette femme. Une femme puissante, une working mum. Oui mais une femme timide, sous xanax et adepte de la position dite du « veau »devant la télé : s’échouer sur le canapé un pot de glace ou de cookie dans les bras et larver devant la télé. Une femme qui dit non à tout et surtout aux discours, aux soirées, et tout endroit où elle est confronté à la foule. Et un jour, le déclic : une de ses soeurs lui sort ce qui va résonner en elle pendant tout son année : « Tu ne dis jamais oui ».
A partir de là, elle va décider de tout accepter pendant une année : les discours, les remises de prix, poser des limites, accepter d’être une maman qui travaille et surtout faire la paix avec elle-même.
Son livre commence par une citation de Cristina Yang (son personnage préférée de la série) : « Si tu en as assez des emmerdements, eh bien arrête d’accepter qu’on t’emmerde et exige autre chose ». Et cela résume bien son livre et son état d’esprit. Elle se livre totalement dans son livre qui sonne comme un journal intime relevant de la thérapie. C’est direct, c’est franc (elle reconnait elle même qu’elle adore mentir et raconter des histoires), c’est drôle et surtout c’est décomplexant.
Shonda se livre sur son enfance, sur sa famille, sur son travail et nous livre ce qui est devenu un mode de vie.
« Oui à tout ce qui me fait peur. Oui à tout ce qui me sort de ma zone de confort. Oui à tout ce qui peut me sembler fou. Oui à tout ce qui me paraît contraire à ma nature. Oui à tout ce qui me semble absurde. Oui à tout »
Que l’on travaille ou qu’on reste au foyer, on est toujours mère. L’un n’est pas mieux que l’autre. Ces deux choix méritent le même respect »
« Merde alors, quelle narcissique je suis – m’attendais-je sérieusement à condamner un avion entier parce que mon cul est devenu trop gros et mon ego surdimensionné pour le reconnaître ? (…) j’ai dit Oui à l’obésité. Pourquoi ne l’aurais-je pas fait ? Ca a été plus facile pour moi d’être grosse. La nourriture créait une agréable couverture. Je me contentais d’étouffer absolument tout ce qui me dérangeait en mangeant. »
» Une fois que j’ai arrêté d’espérer y prendre du plaisir, une fois que j’ai arrêté de vouloir que perdre du poids soit facile ou agréable, une fois que j’ai arrêté d’attendre que les choses se fassent toutes seules, prêter attention à ce que je mettais dans ma bouche est devenu tolérable. Parce que je n’attendais pas que ça devienne plus simple. Ca ne deviendra JAMAIS plus simple. C’est chiant voilà tout. »
Non, le mot le plus fort qu’il soit (…) La liberté se trouve au bout de la conversation difficile »
Badasserie : 1. (nom) fait de connaître ses succès et ses talents, d’accepter ses succès et ses talents et de célebrer ses succès et ses talents; 2. (nom) le fait de vivre sa vie avec plastronnade; Plastronnade : (nom) état qui implique de s’aimer, de se réveiller « comme ça » et de se foutre royalement de que les autres pensent de vous.
Super article !
Il faut que je le lise.
J’ai du mal a le trouver en librairie mais je ne désespère pas.
Des bisous
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Ah mince. Sinon sur Amazon ou fnac.com 😊
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